La petite Midori est une jeune orpheline adoptée par le patron d'un cirque pour le moins étrange. C'est entre une femme serpent, une momie manchot, un bretzel humain, un hermaphrodite et d'autres compagnons étranges qu'évolue la petite fille. Entre les brimades cruelles et perverses de ses camarades et les tâches ingrates qui lui sont attribuées,
C’est ainsi que débute La jeune fille aux camélias, le manga culte de Suehiro Maruo. Le maître de l’eroguro contraste ainsi l’esthétisme et l’innocence de Midori avec la laideur des mi-humains mi-monstres qui l’entourent. L’atrocité physique, mais aussi celle de l’âme sont représentées par des scènes nommées “muzan-e”. C’est à dire par du voyeurisme dans des scènes explicites de violence et de sexe déviant . L’auteur va marquer cette opposition en allant jusqu’à dessiner la petite Midori de manière dite “moe”.
Cet enfer prend fin le jour où Masamitsu le magnifique arrive dans la troupe. Le nain capable d’entrer entièrement son corps dans une bouteille va attirer des spectateurs et ainsi relancer économiquement le cirque. Mais ce n’est pas tout. En dépit de leur grande différence d’âge, la nouvelle vedette de la troupe va s’amouracher de la jeune Midori. Le petite fille va donc passer du statut de fillette bizutée à celui de fiancée de l’homme providentiel. L’amour et la paix prennent ainsi la place de ce sentiment d’oppression. Le bonheur est à portée de main pour la petite orpheline brimée qu’elle était. Mais ce passage n’est qu’éphémère. Ses camarades de cirques vont rapidement se montrer jaloux de Midori et recommencer à lui en faire voir de toutes les couleurs. Mais c’est sans compter sur l’intervention de Masamitsu qui, peu à peu, révèle son véritable visage.
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