Auteur: Kwame Nkrumah Editions: PRESENCE AFRICAINE
Kwame Nkrumah (21 septembre 1909 à Nkroful, Ghana – 27 avril 1972 à Bucarest, Roumanie)
Il fait ses études en Angleterre et aux États-Unis. En 1945, il participe à l’organisation du Congrès panafricain. Il retourne en Côte-de-l’Or en 1947 et devient secrétaire général du parti indépendantiste, l’UGCC (United Gold Coast Convention), qu’il quitte pour fonder un autre parti : la Convention People’s Party (CPP).
Souhaitant l’indépendance, Nkrumah appelle au boycott et à la désobéissance civile, ce qui lui vaut d’être emprisonné par les autorités britanniques jusqu’en 1951.
Cette même année, les autorités britanniques organisent des élections législatives qui sont remportées par le CPP1. Nkrumah, libéré, est alors nommé Premier ministre et collabore étroitement avec les autorités britanniques. Se basant sur la politique d’« Africanisation de l’administration, de panafricanisme et d’anticommunisme », il décide de développer les infrastructures de son pays grâce aux excédents de l’Office de commercialisation du cacao. Ainsi, le domaine de l’éducation et celui de la santé enregistrent de véritables progrès.Après les élections législatives de 1956, le CPP remporte les trois quarts des sièges. Nkrumah, fort de son succès, oblige alors le Royaume-Uni à concéder l’indépendance, qui est proclamée le 6 mars 1957. La Côte-de-l’Or devient ainsi la première colonie à obtenir son indépendance après le Soudan (1956). Ils se marie fin 1957 avec Fathia Rizk, une copte égyptienne. Le jour même de l’indépendance, Nkrumah décide d’abandonner le nom colonial du pays au profit de l’actuel, en hommage à l’Empire du Ghana. Tout en demeurant dans le Commonwealth, le Ghana de Nkrumah devient, le 1er juillet 1960, une république.
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